TITRE : Fraude documentaire : 5 techniques redoutables et comment les détecter

Fraude documentaire : 5 techniques redoutables utilisées par les cyber-fraudeurs et comment les détecter ?

Dans un monde où la dématérialisation est omniprésente, la fraude documentaire est devenue l’une des principales portes d’entrée de la cybercriminalité. Que ce soit via de faux documents administratifs, des emails de phishing parfaitement imités, ou des sites frauduleux déguisés en plateformes légitimes, les fraudeurs adaptent leurs techniques pour tromper les particuliers comme les entreprises. D’après le Baromètre Euler Hermes, la fraude documentaire est à l’origine de près de 50 % des escroqueries signalées dans les entreprises en 2024. Et selon l’ANSSI, le coût moyen d’une attaque de ce type dépasse les 24 000 €, avec un impact parfois irrémédiable sur la réputation, la confiance client, ou la conformité réglementaire. Cet article vous présente les 5 principales techniques de fraude documentaire utilisées par les cybercriminels, ainsi que des clés concrètes pour les détecter. Il s’adresse aux professionnels de la conformité, du risk management, du juridique ou de la cybersécurité, ainsi qu’aux particuliers souhaitant adopter de meilleures pratiques pour protéger leurs données. Technique n°1 – Le phishing : piéger par l’hameçonnage numérique Le phishing (ou hameçonnage) consiste à duper la victime en se faisant passer pour un tiers de confiance, via : Un email d’apparence officielle, Un SMS frauduleux (smishing), Un appel vocal imitant un conseiller bancaire (vishing). Le message pousse à : Renseigner ses identifiants, Cliquer sur un lien malveillant, Télécharger une pièce jointe vérolée. Exemples typiques : « Votre compte sera suspendu, cliquez ici pour le réactiver. » « Une facture impayée est disponible, ouvrez le PDF. » 📊 91 % des attaques ciblées débutent par un phishing (source : Proofpoint, 2024). Comment détecter et se protéger du phishing ? Vérifiez l’adresse de l’expéditeur (souvent très proche, mais jamais officielle). Analysez le ton et les fautes d’orthographe. Passez la souris sur le lien avant de cliquer. Activez la double authentification sur tous vos comptes sensibles. 👉Les dispositifs professionnels, comme ceux intégrés dans les environnements de RESOCOM, utilisent des moteurs d’analyse des URL, de réputation de domaine et de contenu contextuel, capables de bloquer automatiquement des emails suspects avant qu’ils n’atteignent la boîte de réception. 23 millions de tentatives de phishing bloquées en France en 2024 Le phishing : l’attaque la plus courante, mais aussi la plus sous-estimée Technique n°2 – Les arnaques aux paiements en ligne : faux services, vrais dégâts  Les fraudeurs créent de faux sites e-commerce, faux services de location ou de billetterie, avec un seul objectif : collecter vos données bancaires.  Le site est souvent bien construit, avec :  Un logo professionnel,  Des produits très attractifs (prix cassés, stocks limités),  Une interface de paiement simulée.  Le but ? Détourner votre argent sans jamais livrer le produit ou service.  Variantes :  Faux support technique Microsoft,  Faux SMS de livraison (ex. La Poste, DHL),  Faux QR Code pour payer une amende.  Comment s’en prémunir ?  Ne jamais payer via un lien reçu par mail ou SMS non sollicité.  Vérifiez la réputation du site via des outils WHOIS, forums, ou Trustpilot.  Préférez les paiements par carte virtuelle ou escrows sécurisés.  Les outils professionnels de RESOCOM incluent une analyse en temps réel des structures de sites frauduleux, des bases de données de fraudes connues, et un moteur d’alerte sur les noms de domaine suspects. Technique n°3 – Les sites web frauduleux : imitation et contrefaçon de marques Les sites frauduleux utilisent :  Des designs copiés de grandes marques,  Des URL très proches (ex. amaz0n.fr, paypal-info.com),  Des certificats SSL pour inspirer confiance.  Ils visent à :  Voler vos données personnelles,  Capturer vos identifiants,  Installer des malwares. Comment les identifier rapidement ?  Examinez l’URL complète (fautes, caractères spéciaux).  Vérifiez l’ancienneté du domaine (via WHOIS).  Comparez le site suspect avec l’original (logos, mentions légales, CGV).  💡 Les solutions d’investigation numérique comme celles proposées par RESOCOM permettent une détection proactive des clones de marques, phishing de site et contrefaçons de pages d’identification, en analysant la toile visible et invisible (dark web inclus). En 2024, Google a recensé plus de 2 millions de sites frauduleux créés chaque mois.  Plus de 35 % des fraudes dans les néobanques en 2023 ont impliqué un faux document. Technique n°4 – La fraude documentaire : faux papiers et usurpation d’identité Dans les environnements de type : Banque en ligne, Fintech, Assurance, Marketplace ou immobilier, les fraudeurs fournissent de faux documents d’identité pour se faire passer pour un tiers ou créer une identité fictive.  Techniques utilisées :  Retouche d’un document existant,  Usage d’un document volé mais partiellement modifié,  Création complète d’un faux (synthetic ID),  Injection d’image dans une visio ou un selfie.  Comment les détecter efficacement ?  Contrôle de la structure du document (code MRZ, marges, tampons).  Analyse des métadonnées du fichier.  Vérification de cohérence inter-documents.  Détection biométrique et preuve de vie.  Les plateformes RESOCOM s’appuient sur une base de modèles documentaires internationaux, permettant l’analyse des points faibles et la détection d’incohérences invisibles à l’œil nu. Technique n°5 – La fraude au virement bancaire : détourner l’argent en toute discrétion  Aussi appelée fraude au faux fournisseur ou fraude au président, cette technique repose sur :  La modification discrète des coordonnées bancaires d’un destinataire légitime,  Une usurpation d’identité (du dirigeant, du comptable ou d’un partenaire),  Un virement déclenché dans l’urgence.  Le fraudeur peut :  Se faire passer pour un auditeur externe,  Envoyer un faux IBAN via un email interne compromis (BEC),  Profiter d’un changement de logiciel ou d’un turnover RH.  Comment limiter les risques ?  Mettre en place une double validation des virements sensibles,  Former les équipes comptables à l’ingénierie sociale,  Analyser l’historique des RIB pour détecter les anomalies.  Les systèmes intelligents de RESOCOM incluent un mécanisme de vérification automatique de la cohérence IBAN + historique fournisseur, ainsi qu’un moteur d’alerte en cas de changement suspect dans les flux de paiements.  Conclusion Les fraudeurs professionnels ne dorment jamais. Pour protéger votre entreprise ou votre patrimoine personnel, il ne suffit plus de « faire attention ». Il faut automatiser, surveiller et anticiper.  RESOCOM propose une approche complète et modulaire, intégrant :  La détection de faux documents,  La surveillance de sites frauduleux,  L’analyse des risques transactionnels,  La protection d’identité

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Fraude documentaire inversée : pourquoi les entreprises doivent agir dès maintenant​

Saviez-vous qu’en cherchant à se protéger de la fraude, certaines entreprises finissent, sans le savoir, par valider… des documents frauduleux ? C’est ce qu’on appelle la fraude documentaire inversée : un phénomène encore méconnu mais aux conséquences juridiques et éthiques majeures. Pourquoi ? Parce qu’en cas de contrôle insuffisant ou mal réalisé, une entreprise peut devenir complice involontaire d’une fraude. Qu’est-ce que la fraude documentaire inversée ? Sous la pression des réglementations (comme le KYC, LCB-FT, RGPD), les entreprises doivent vérifier l’identité de leurs clients, salariés ou partenaires. Mais face à des documents de plus en plus sophistiqués, elles peuvent se tromper : Valider un faux document, exposant l’entreprise à des risques juridiques. Rejeter un document authentique, ce qui peut conduire à des discriminations ou ruptures injustifiées de contrat. « L’acceptation d’un faux document, ou le rejet erroné d’un document régulier, s’insère dans une chaîne de responsabilité. L’entreprise, même involontairement, s’expose à des conséquences juridiques et réputationnelles considérables. » Pourquoi cette question devient centrale pour les entreprises ? Deux grandes réglementations majeures placent désormais les entreprises face à leurs responsabilités : D’après un article de Thilo Firchow paru dans le magasine Village Justice : village-justice.com. – Ancien magistrat, haut fonctionnaire et professeur des universités associé. Référent label engagé RSE de AFNOR certification. 1. La loi sur le devoir de vigilance (2017) Les grandes entreprises doivent : Identifier et prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement dans toute leur chaîne de valeur. Contrôler l’authenticité des documents d’identité pour éviter les fraudes, le travail illégal ou les partenariats douteux. « Ce que vigilance veut dire aujourd’hui, c’est l’obligation de tout mettre en œuvre pour éviter la non-conformité. Cela suppose une vraie culture de la prévention et de l’attention au risque. » 2. La norme européenne DORA (Digital Operational Resilience Act) Met en place des exigences sur la traçabilité, vérification et auditabilité de tous les documents échangés dans l’entreprise. Impose de prouver l’intégrité de chaque étape du traitement d’un document (numérisation, contrôle, archivage). Pourquoi les entreprises sont-elles souvent mal préparées ? Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises se sentent protégées à tort : Parce qu’elles ont recours à l’intelligence artificielle (IA) sans vérifier la fiabilité des résultats. Parce qu’elles pensent que la dématérialisation des documents suffit à garantir leur sécurité. « Beaucoup de nos clients se sentent faussement protégés et sous-estiment dramatiquement la capacité des fraudeurs à produire des documents parfaits. » Comment RESOCOM aide les entreprises à éviter ces pièges ? Depuis 25 ans, RESOCOM combine technologie avancée et expertise humaine pour sécuriser la vérification des documents : Analyse automatique de documents avec détection d’anomalies invisibles à l’œil nu. Contrôle humain pour affiner les résultats et traiter les cas douteux. Archivage et traçabilité conformes aux exigences DORA. Accompagnement sur-mesure pour instaurer une véritable culture de vigilance en interne. « Lutter contre la fraude ne consiste pas seulement à déployer des scanners ultra-performants. C’est avant tout insuffler un esprit de responsabilité partagée, où chaque collaborateur sait repérer, signaler ou questionner. » Un enjeu éthique et sociétal : Au-delà de la conformité, bien vérifier les documents, c’est : Éviter de recruter des personnes sous fausse identité ou sans titre de séjour. Refuser des partenariats avec des entreprises douteuses. Protéger les droits humains et éviter de nourrir des circuits de travail illégal. Préserver son image auprès des clients, investisseurs, et partenaires. « Une entreprise qui assure la fiabilité et la traçabilité de ses documents agit pour le respect des droits fondamentaux. Elle contribue à réduire la précarité et à protéger sa réputation. » Conclusion : vers une entreprise responsable et résiliente Dans un monde où les chaînes de valeur sont mondialisées et complexes : Se protéger de la fraude documentaire est un acte de responsabilité. En intégrant les principes du devoir de vigilance et de DORA, les entreprises se prémunissent contre les risques juridiques, mais aussi contre les risques humains. « La vigilance est un socle pragmatique pour les entreprises soucieuses de pérennité et de légitimité. En conjuguant rigueur normative et ambition éthique, elles peuvent tenir en échec la fraude documentaire et protéger ceux qui en sont les premières victimes. » 💬 Vous souhaitez en savoir plus ou auditer vos pratiques documentaires ? Contactez RESOCOM pour un diagnostic personnalisé : contact@resocom.com

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Bande dessinée Resocom : À la recherche de mon identité volée

RESOCOM société pionnière depuis 1999 en France et en Europe de l’analyse des risques ID et KYC (Know Your Customer – connaissance renforcée du parcours client – RGPD) et RESOCLUB, l’association de sensibilisation au risque accru de fraude identitaire et documentaire présentent : « A la recherche de mon identité volée », une bande-dessinée pédagogique et instructive sur le sujet délicat de l’usurpation d’identité ! « A la recherche de mon identité volée » raconte l’histoire de Charles, un père de famille de 33 ans dont l’identité a été volée et usurpée à des fins d’escroqueries financières. Elle nous plonge en images dans les mésaventures, le « parcours du combattant » semé d’embûches d’une victime de fraude à l’identité, engagée dans une spirale infernale : convocation au tribunal, garde à vue, licenciement, pertes financières, tracas familiaux, viol psychologique… Une fiction sur fond de vérités sur un phénomène criminel d’une ampleur sans précédent. « Cette bande-dessinée, la 1ère sur ce sujet délicat est une prise de conscience qui donne espoir dans la lutte contre le risque de fraude et d’usurpation à l’identité » précise Marie Azevedo, fondatrice et présidente du RESOCLUB. [3d-flip-book mode= »fullscreen » id= »2299″][/3d-flip-book]

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Marie Azevedo - Article

Marie Azevedo est présidente de l’association Reso-Club et de la société ResoCom spécialisée dans la sécurité et la conformité documentaire.

Quels sont les chiffres de la fraude documentaire en France ? Les chiffres sur la fraude documentaire sont toujours flous et ils sont très difficiles à évaluer avec précision. Les banques, par exemple, préfèrent évoquer des contentieux plutôt que de parler des fraudes dont elles sont victimes. Cela ne serait pas très bon ni pour leur image, ni pour leur réputation… Les chiffres que je peux vous communiquer proviennent des usages de nos outils : ils donnent une indication de la fraude évitée. En 2016, nous avons identifié un taux de 7 % d'anomalies dans les secteurs les plus vulnérables (banques, opérateurs téléphoniques…) soit environ 840 millions d'euros de fraude évitée. Quels sont les risques encourus par les entreprises ? Pour les banques, les risques sont gérés par la conformité. Ils proviennent essentiellement lors d’une entrée en relation dont l’identité n’a pas été contrôlée et à l’octroi de crédit. Ce sont des risques liés à la conformité de la relation client. Depuis 2006, les établissements bancaires ont créé la direction de conformité qui a rôle de déontologue. Cette direction veille et fait appliquer les procédures réglementaires. Aujourd’hui, c’est un processus généralisé à d’autres secteurs règlementés dont le risque est une entrée en relation sur la base d’une fausse identité permettant des opérations de blanchiment et ou de financement du terrorisme. Le secteur des opérateurs téléphoniques, est également concerné par la fraude identitaire, en plus du risque lié à la connaissance client. Et comme les banques, les opérateurs téléphoniques sont confrontés à des risques financiers liées à la vente de produits et services, notamment de téléphones, de tablettes, consommations, et réputationnels si la ligne téléphonique est ouverte par des escrocs ou des terroristes.Le commerce en ligne est également exposé aux risques de fraude des lors que la ligne téléphonique a été ouverte sur une fausse identité, la banque du commerçant transmet un code pour sécuriser les transactions financières par SMS et ainsi valide l’achat effectué sur le web au nom d’un honnête citoyen et multiples victimes : d’un usurpateur, du commerçant, de la banque bref du système économique et plus globalement du système judiciaire.L’usurpateur pourra ainsi agir au nom d’un honnête citoyen dans tous les actes de la vie courante en toute impunité. Quels sont les rôles de la société ResoCom et de l'association ResoClub ? J’ai fondé ResoCom en 1999, initialement je proposais du conseil dans une démarche d’audit et de la formation sur la gestion du risque opérationnel lié à la fraude. Progressivement, j’ai été amené à créer une plateforme pour capitaliser sur mes retoursd’expériences et expertises sur la fraude identitaire et documentaire. Aujourd’hui ResoCom est une SSII en plus d’être organisme de formation. Nous avons créé des logiciels spécifiques dédiés aux contrôles des supports d’identité et des justificatifs administratifs. C’est instantanément, soit en moins de 6 secondes que le contrôle s’opère lors d’une démarche de droits : aux comptes bancaires, aux crédits à la consommation, locations immobilière, automobile, embauche, contrôles d’accès. Depuis 18 ans, nous aidons nos clients à développer une relation de confiance cela dans le respect strict des procédure règlementaires du KYC (connaissance client). Les risques opérationnels sont provisionnés mais pas la mauvaise réputation en cas de financement duterrorisme ni d’opération de blanchiment. Nos services et logiciels sont utilisés historiquement par les banques et les opérateurs téléphoniques. Ils permettent une analyse sur les pratiques frauduleuses (typologie, géolocalisation…) et les partage avec les membres de l’association du ResoClub. Cette association Loi 1901 rassemble des entités qui portent le risque lié à la fraude et à la criminalité identitaire. Elle rassemble des acteurs privés (banques, opérateurs téléphoniques, loueurs d’automobiles, …) et des représentants du secteur public et para-public comme le ministère de l’Intérieur, du ministère de la Justice, le Pôle Emploi ou la Caisse d’allocations familiales. Nous nous réunissons plusieurs fois par an pour débattre, améliorer les procédures, analyser les obligations et échanger sur les meilleures pratiques. La force de l’association du ResoClub réside dans la pertinence des débats, la qualité des experts et notre régularité : nous avons déjà organisé une trentaine d’ateliers. L’association accueille des membres d’envergures européens car les risques de la fraude à l’identité sont au- delà de nos institutions françaises, ils sont présents dans tous les secteurs d’activités au niveau international. Aujourd’hui, chaque citoyen est concerné, personne n’est à l’abri d’un simple usurpateur ou d’un usurpateur terroriste agissant sur le territoire français, européen voir au-delà depuis l’Afrique, l’Asie ou tout simplement à quelques mètres. La fraude identitaire ne connaît pas les frontières, ni les juridictions… Nous devons prendre conscience des enjeux et de l’engouement de ce phénomène polymorphe. Nous sommes potentiellement responsables sur les risques liés à nos données personnelles et principalement à l’usage de notre support d’identité. Avec quels outils les organisations peuvent-elles se prémunir contre la fraude ? Aujourd’hui, il existe une multitude d’initiatives pour lutter contre la fraude documentaire. Nous insistons sur la sensibilisation de tous les publics. Nous avons créé des supports de formations sous forme d’ateliers très pragmatiques. Resocom c’est une équipe d’experts dont 60 % d’ingénieurs issus de la recherche en traitement d’images. Nous avons adapté nos services d’expertise en multilingues, aux nouveaux usages technologiques. Nos services sont accessibles via une plateforme web sécurisée en mode Saas, sur les plateformes mobiles IOS et Android et accessibles aussi en mode web services compatibles à tous les systèmes d’information. La fraude doit se gérer en temps réel et nous donnons les moyens de la neutraliser et de la géo localiser. Je précise que notre démarche est conforme et respecte les recommandations de la Cnil.

Marie Azevedo est présidente de l’association Reso-Club et de la société ResoCom spécialisée dans la sécurité et la conformité documentaire. Lire la suite »

L’expertise pionnière dans la lutte contre la fraude identitaire et documentaire

Identification d’identité contrefaite, usurpée, géolocalisation des fraudes… avec plus 7 % d’alertes par an, RESOCOM est devenu, en 20 ans, une référence de confiance et leader dans l’expertise des supports administratifs. Retour sur ce parcours exemplaire avec Marie Azevedo, sa présidente fondatrice. Qu’est-ce qui fait qu’en 1999 vous décidez de mettre au jour la responsabilité des banques dans l’escroquerie dont est victime le commerce de proximité ? Un constat sans appel. Venant de la monétique, le passage à l’euro a créé des opportunités commerciales notamment en diffusant des messages anxiogènes. Mal à l’aise avec ce discours, je m’oriente vers les moyens de paiement. Et je découvre alors que les banques ouvrent des comptes avec des identités fictives ou usurpées et, en revanche, délivrent de vrais moyens de paiement. C’est un « choc » et l’élément déclencheur de la création de RESOCOM. Dès lors, je m’investis pour sensibiliser les banques sur leur responsabilité. C’est le maillon le plus vulnérable dans la chaine de confiance. Seule face aux banques, n’est-ce pas un peu le combat de David contre Goliath ? Plus qu’un combat, un challenge démesuré qui, en écho à ma soif d’éthique, devient dès lors à ma mesure. Et je ne lâche rien, convaincue que j’ai la clef pour remédier à cette problématique sociétale et engager tous les acteurs concernés. Mais comme toute pionnière, j’ai eu à affronter deux écueils : ma légitimité face à mon discours et surtout, le fait d’être une femme ! À quoi se mesure votre plus-value ? A la maturité d’un savoir-faire depuis 20 ans qui m’a permis de cerner les typologies des fraudeurs, détecter les failles liées aux process des administrations et des acteurs privés … assortie d’une exploitation technologique pointue intégrant notamment l’IA, … sans oublier des investissements constants en R&D et la haute sécurisation des données. Là où d’autres s’appuient sur les normes de lecture, nous avons pris le parti de faire d’abord une lecture du risque, des vulnérabilités des documents pour ensuite intégrer les normes. Une sacrée différence d’approche. Quel est votre atout face au contrôle réglementaire de l’identité ? Grace à la maturité de nos savoir-faire, de nos logiciels intelligents, le risque est piloté en temps réel, les obligations réglementaires sont respectées, le régulateur est conforté par la preuve d’un contrôle confirmé et nous garantissons le ROI. Qu’en est-il de l’usurpation d‘identité ? Avec la démocratisation de l’Internet et l’avènement des réseaux sociaux, le marché de la donnée explose et l’identité est la donnée la plus menacée. Pour y faire face, je me suis appuyée sur les évolutions réglementaires des secteurs financiers intégrant les notions du financement du terrorisme, le blanchiment et les usages avec escroquerie, des secteurs concernés par le risque pénal lié au travail et hébergement de clandestins comme sur des parcours kafkaïens des victimes d’usurpation d’identité, autant de sources qui m’ont permis de développer une expertise unique. Nos services émettent une alerte mettant en exergue un doute sur la qualité et l’usage du document. Peut-on géolocaliser la fraude ? Oui tout à fait. Nous savons géolocaliser les supports en anomalie. C’est unique sur le marché. La protection de la data est-elle l’enjeu n°1 ? C’est l’enjeu majeur de nos organisations ; Un enjeu sociétal qui nous impose de poursuivre nos investissements en termes de recherche et de sensibilisation. Anticiper ce risque, authentifier chaque citoyen, reste notre défi. Personne n’est à l’abri d’être victime d’un usurpateur.La plateforme RESOCOM est l’une des plus expertes en matière de détection de faux documents qu’ils soient français, européens ou internationaux. Que permet RESOCOM ? DISPOSER d’une plateforme sécurisée règlementaire intégrant des services évolutifs. ANALYSER les typologies des supports administratifs et des pratiques de fraudes GARANTIR une vision du risque sur un dossier client CONFIRMER par un contrôle la confiance dans une relation d’affaire BENEFICIER d’une assistance SENSIBILISER les acteurs économiques aux risques de la fraude ? ETRE EN CONFORMITE avec les contraintes règlementaires internationales (KYC-FATCA…)

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